jeudi 21 janvier 2010
Un sentiment d'injustice
Récemment, j'ai eu l'occasion de parcourir un livre sur la Première Guerre mondiale que je classerai dans la catégorie des "ouvrages généralistes" relatifs à cette époque.
Que de mauvaises découvertes ! Des photographies prises au Chemin des Dames et sensées nous présenter des Poilus combattant à Verdun, des soldats portant des casques Adrian au tout début de l'année 1915, et l'éternelle photographie issue d'un film et proposée comme une charge française face aux tranchées allemandes...
Bien d'autres clichés ou erreurs parsèment ces livres vendus à des prix prohibitifs.
Certes, la présentation est soignée, papier luxueux, couverture alléchante, mais le contenu est souvent affligeant.
Alors, je pose la question suivante : comment des "pseudo-historiens" font-ils pour obtenir les budgets nécessaires pour présenter de tels ouvrages ? Trop souvent les appuis régionaux et donc publics permettent cela. Je sais que les amis de mes amis sont mes amis, mais ne pourrait-on pas essayer d'aider les vrais historiens, compétents, scrupuleux à publier leurs manuscrits, plutôt que d'abreuver les librairies d'ouvrages dépourvus d'intérêt historique, écrits par des "privilégiés" soutenus par des responsables politiques locaux.
Certains diront qu'ils peuvent intéresser les profanes, je répondrai non, car ils comportent trop d'erreurs.
Décidemment, quelle que soit la corporation, ce ne sont pas les meilleurs qui récoltent les lauriers et les facilités.
Cela me rappelle... mais non je m'égare... certaines remises de décorations en 14-18... rien n'a changé.
Alain Pereur
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